Manifeste: Avoir le droit d’être en tant que LGBT

Manifeste

Le droit de pouvoir exister en tant que personne LGBT

En cette Journée internationale du coming-out, je veux vous présenter un texte que j’ai écrit dans le cadre de mon cours Rédaction et communications publiques à l’Université de Montréal. L’exercice étant la rédaction d’un manifeste, j’ai choisi d’un rédiger un à propos du droit d’exister et d’être en tant que gai, lesbienne, bisexuel ou trans (LGBT) et contre l’homophobie.

Anders Turgeon Dossiers Homosexualité, Homophobie, LGBT

Rainbow flag. Symbol of gay pride.

Rainbow flag. Symbol of gay pride. (Photo credit: Wikipedia)

Être gai, lesbienne, bisexuel(le) et/ou trans est encore mal vu dans notre monde aujourd’hui malgré le travail colossal accompli par les militants des diverses communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et trans (LGBT). La lutte reste encore à être menée en Occident contre l’homophobie insidieuse et dans le reste du monde contre l’homophobie d’État.

Que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord, nous devons sans cesse lutter contre l’homophobie et l’intimidation, son pendant naturel. N’oublions pas que l’intimidation touche beaucoup les jeunes gais et lesbiennes en milieu scolaire. Près de 600 jeunes LGBT de 10 à 24 ans se suicident à chaque année selon Statistique Canada. Chaque suicide en est un de trop. Tout comme les remarques désobligeantes traitant de notre manière de nous présenter, de vivre, d’aimer et d’élever nos enfants.

Il ne faut pas oublier non plus nos confrères et consœurs LGBT en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie centrale qui n’ont

pas le droit d’aimer des gens du même sexe qu’eux. Ils sont insultés, humiliés, bâillonnés, emprisonnés et même condamnés à mort juste pour leur amour envers leur propre sexe. Pire, ce sont les gouvernements de ces États qui leur dénient le droit d’exister en pratiquant une homophobie d’État. Il ne faut pas oublier non plus les LGBT d’Amérique latine et de l’Europe de l’est qui ne peuvent pas s’afficher ouvertement comme étant des LGBT sur la place publique et ainsi faire connaître leur réalité.

Il est temps que nous, LGBT, fassions valoir notre droit d’exister et de vivre sans risquer de subir de la haine homophobe de toute nature. Il est temps que nous poursuivions le combat pour les autres LGBT de la planète qui ne peuvent pas être qui ils sont ou juste d’aimer des gens comme eux. Après tout, nous sommes tous des êtres humains.

Homosexualité et boycottage des Jeux de Sotchi

Controverse autour des Jeux de Sotchi et de l’homosexualité

Sotchi 2014: le boycottage des Jeux olympiques et l’homophobie russe

Avec toute la controverse sévissant autour de l’homophobie institutionnalisée de la Russie, je boycotte les Jeux olympiques de Sotchi 2014.

Anders Turgeon Dossiers Manifestations sportives, Homosexualité, Jeux olympiques

jeux-olympiques-russie-sotchi-2014Je n’ai pas l’intention d’en rajouter davantage avec la loi adoptée par le gouvernement russe sur l’interdiction de la « promotion » de l’homosexualité. Le président Vladimir Poutine a clairement choisi la voie de la répression des minorités sexuelles. Il a aussi choisi d’encourager indirectement les gestes de haine homophobes envers les gais et lesbiennes à travers la Russie.

C’est pourquoi, en tant qu’homosexuel, j’ai choisi de boycotter les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi 2014. Cela signifie que je les regarderai pas et je n’encouragerai pas nos athlètes. Il est dommage que j’en soie venu à penser ainsi, car nos athlètes ont investi tellement de temps, d’énergie et d’argent pour participer à ces Jeux. Ils y vont pour l’accomplissement personnel, la reconnaissance et la chance de revenir au Canada avec des médailles olympiques.

Malgré cela, je ne suis pas en mesure de me réjouir d’une telle manifestation sportive tenue dans un pays où l’homophobie est ancrée dans le politique et la société russes. Comme Raymond Viger sur son blog, je ne regarderai pas les Jeux olympiques de Sotchi:

  • parce qu’on ne peut pas apprécier un spectacle offert et produit par un gouvernement homophobe;homosexualité-homophobie-russie-jeux-olympiques-sotchi-2014

  • parce que l’homophobie est une violence qui doit être dénoncé;

  • parce que nous sommes tous d’accord que nous devons nous élever contre l’homophobie;

  • parce que nous sommes tous offusqués par la position russe sur l’homosexualité.

De toute manière, ça ne changera pas grand-chose à mes habitudes de suivi des Jeux olympiques. Je les ai toujours suivis distraitement, à part pour mater le torse musclé et les fesses dodues des athlètes masculins!

Afficher son soutien aux homosexuels russes

Néanmoins, je me sera de cette hymne au boycott de Sotchi 2014 et de mon indignation devant le traitement des gais et lesbiennes russes pour encourager tout geste de solidarité avec ces derniers. Durant tout le temps que dureront les Jeux de Sotchi:

  • j’afficherai mon soutien à l’homosexualité russe par le biais de mes profils sur les médias sociaux;
  • je me rendrai à au moins un événement tenu à la Maison de la Fierté (bravo à Steve Foster, à Équipe Montréal et au Conseil québécois LGBT pour l’initiative);

Plus d’articles à venir sur le sujet!

Billet à venir sur la bispiritualité et Diane Labelle pour cette Journée Nationale des Autochtones

Solstice d’été et Journée nationale des Autochtones

Billet à venir sur Diane Labelle et la bispiritualité

En cette journée spéciale du solstice d’été et de la Journée nationale des Autochtones ce 21 juin, j’écrirai bientôt un billet traitant de bispiritualité et de ma rencontre avec Diane Labelle, la directrice du Kahnawake Learning Center à Kahnawake.

Anders Turgeon

Bien que cette rencontre ait eu lieu au mois de 26 mars dernier et qu’elle date un peu, je voulais en parler. Toutefois, en raison de contretemps et de difficultés dans ma vie personnelle, j’ai toujours remis ce projet à plus tard.

Bien que le billet sur Diane Labelle et la bispiritualité n’est pas délivré aujourd’hui comme je l’aurais voulu, je tiens tout de même à écrire ce teaser pour vous inciter à lire le billet que je vais préparer au cours des prochaines semaines. Car ça vaut vraiment le détour.

J’ai vraiment été séduit par ma rencontre avec Diane Labelle, cette lesbienne mohawk qui dirige le Kahnawake Learning Center à Kahnawake. D’entrée de jeu, elle m’a dit quelque chose qui m’a marqué: « Je ne me définis pas comme lesbienne, mais plutôt comme bispirituelle. » Mon interview avec elle s’en trouvait littéralement chamboulée. Alors, nous avons discuté pendant une bonne heure de la vision de l’homosexualité et de la bispiritualité chez les autochtones du Québec et, plus spécialement, de Kahnawake.

En somme, j’ai été littéralement séduit par ma rencontre avec Diane Labelle. J’espère vous en faire le récit à temps pour les Célébrations de la Fierté de Montréal à la fin du mois de juillet.

En attendant, je vous souhaite une bonne Journée nationale des Autochtones et un bon solstice d’été!

Mise à jour: Finalement, ce billet ne sera pas rédigé. Mais quoi qu’il en soit, je tiens à remercier Diane Labelle pour le temps qu’elle m’a consacré lorsque je l’ai rencontré à son bureau du Kahnawake Learning Center, à Kahnawake.

Un récit sur un héros gai et violent

Un récit narratif homosexuel et violent

Tuer Larry ou la violente revanche des gais

Je vous propose ici un récit narratif rédigé dans le cadre d’un de mes cours à l’Université de Montréal. C’est un fantasme d’écriture que je caressais depuis quelques semaines. Voilà ainsi ma première histoire mettant en vedette un héros gai, ninja et assassin d’homophobes en prime. Bonne lecture!

Appuyés contre le cadre de porte de sa chambre, ses enfants Rose et Stephen le regardaient préparer sa valise. Jack Jinx, un assassin professionnel « pigiste » menant des missions périlleuses pour des LGBT — missions qui risquaient toujours de lui coûter la vie –, se préparait pour l’épreuve la plus dangereuse de sa carrière. Il devait libérer Johnny Cocker, son conjoint et deuxième père de ses enfants, des mains du terrible Larry Strait, un pasteur évangélique très homophobe. Ce dernier gardait Johnny emprisonné dans le donjon de sa riche demeure et voulait le tuer. Après avoir fini de préparer ses bagages, Jack alla reconduire ses enfants chez sa sœur Lana puis se rendit à l’aéroport de Los Angeles. Il prenait un avion pour San Antonio, au Texas, prêt à affronter et à éliminer le terrible Larry Strait.

ninja-gai-tuer-larry-revanche-lgbt-homosexuelsRevenons en arrière. Jack Jinx, ce grand homme de 30 ans  ̶  blond, yeux bleus, un physique sculpté  ̶  évoluait dans la violence depuis l’âge de sept ans, et ce, à la suite de l’assassinat de ses parents par un baron de la drogue mexicain. Ayant vengé la mort de ses parents en empalant ce baron sur un katana bien aiguisé, il suivit par la suite un entraînement cruel et inhumain composé de diverses formes d’arts martiaux chinois et japonais (karaté, ninjutsu et ju-jitsu), de gymnastique, d’espionnage, de natation et de combats militaires durant l’adolescence. À 18 ans, il devint un guerrier hors pair doté d’un physique d’athlète olympique et l’un des tueurs les plus redoutables au monde. Devenu un ninja, il maniait avec expertise diverses armes blanches japonaises ̶ des saïs, des katanas, des étoiles shuriken et des couteaux kyoketsu shoge ̶ ainsi que divers poignards et des revolvers. À 20 ans, il devint un assassin professionnel « pigiste » pour le compte de particuliers et d’associations LGBT à travers le monde : il liquidait leurs opposants homophobes particulièrement violents au cours de missions périlleuses desquelles il sortait presque toujours sans blessures importantes.

Pourtant, malgré son « travail » et son quotidien marqués par la violence depuis l’enfance, Jack rêvait de douceur et de stabilité auprès d’un homme qui pouvait l’aimer pour qui il était et qu’il pouvait aimer en retour. Son vœu s’exauça lorsque, à 25 ans, il rencontra Johnny Cocker. Ce dernier était un séduisant informaticien de 32 ans au physique délicat et bien proportionné aux cheveux bruns et aux yeux verts. Travaillant pour une école secondaire de Pasadena, en Californie, il chérissait un mode de vie simple axé sur le bonheur, l’honnêteté, la stabilité et la famille. Jack et Johnny tombèrent amoureux l’un de l’autre. Un an après leur rencontre, ils se marièrent et adoptèrent deux enfants sénégalais, un garçon et une fille prénommés respectivement Stephen et Rose. Tout ce beau monde vivait dans la quiétude malgré les risques associés au métier violent et dangereux de Jack.

La quiétude de la famille de Johnny et Jack vola en éclats lorsque la plus récente mission de ce dernier échoua. En effet, de l’association Gaysninja-gai-tuer-larry-revanche-lgbt-homosexuels-2 For Freedom, un lobby gai très puissant aux États-Unis, il reçut le mandat d’occire Larry Strait, un riche pasteur évangélique de 54 ans, petit et chauve, dont la profonde haine des LGBT puisait dans sa foi conservatrice et son fondamentalisme religieux. Il avait fondé No Rainbows, une Église très homophobe et puissante au Texas. Elle avait froidement fait assassiner deux des membres les plus influents de Gays For Freedom. Débusqué par des espions à la solde de l’Église  pendant sa mission, Jack parvint à s’enfuir avant d’être capturé par les sbires du pasteur Larry. Ayant été informé de la mission ratée de l’assassin gai Jack, ce dernier jura de lui faire payer, à Jack et sa famille (dont il apprit l’existence en même temps), cette tentative d’assassinat avortée contre sa personne. Par conséquent, il chargea ses informateurs personnels de dénicher le lieu où habitait le ninja tueur, ce qui s’avéra une tâche aisée. Il dépêcha six de ses douze mercenaires à Los Angeles dans le but de nuire à la famille de Jack Jinx. Parvenus à sa maison, les mercenaires décidèrent d’y entrer tout bonnement en sonnant à la porte.

Johnny était seul à la maison puisqu’il y travaillait cette journée-là. Jack magasinait et les enfants étaient à l’école. Depuis la mission ratée, Johnny pensait à tort que le pasteur Larry Strait ne chercherait pas à se venger de Jack et croyait leur famille en sécurité. Il avait commis une erreur de jugement grave puisque, seul à la maison, il avait ouvert nonchalamment la porte aux mercenaires du pasteur qui le kidnappèrent illico presto. Pendant ce temps, Jack terminait son magasinage lorsqu’il reçut un courriel intrigant sur son iPhone. Il y découvrit un message qui lui glaça le sang : « Bonjour petite pédale tueuse. Au moment où je t’écris, mes hommes ont enlevé ton copain et me l’emmènent. C’est la conséquence pour avoir tenté de me tuer. Dieu m’a recommandé que tu te rendes à moi avec ton pédé de copain. Si tu ne t’exécutes pas, je lui fais sauter la cervelle et il ira en Enfer. Tout comme toi. Je t’attends avec impatience. À bientôt ! » Il n’en fallut pas plus pour mettre Jack hors de lui, se maudissant au passage pour ne pas avoir mieux assuré la protection de sa famille depuis sa tentative de meurtre raté contre ce Larry Strait. Il retourna chez lui en allant chercher ses enfants à l’école. Déterminé à liquider ce sale homophobe afin de libérer son Johnny, il saurait mettre un terme au régime de terreur de son Église à l’endroit des LGBT à travers les États-Unis.

Le lendemain, fraîchement débarqué de Los Angeles à San Antonio, au Texas, Jack Jinx réserva la chambre 507 (son nombre fétiche, lui qui est très superstitieux) à l’hôtel Best Western du centre-ville. Il ne désirait qu’une chambre modeste pourvue du strict minimum : un lit double pourvu d’un matelas confortable, un bureau de travail sur lequel déposer son katana et ses saïs, un téléphone et une salle de bains. Il séjournait dans un grand hôtel au lieu d’un motel, et ce, afin d’éviter d’attirer les regards des sbires de Larry Strait et des membres de son Église.

ninja-gai-tuer-larry-revanche-lgbt-homosexuels-3Aussitôt arrivé à sa chambre, Jack songea à la manière de s’introduire chez le pasteur pour le tuer et délivrer son amoureux Johnny, mais il se butait à un obstacle majeur. Il devait réussir à contourner les pièges tendus par Larry Strait; il avait échoué sa dernière mission contre lui en raison de son manque de précautions. Cette fois, il devait recevoir de l’aide pour mener sa quête à terme. Il pensa à Barbie Butcher, une femme noire lesbienne de 30 ans et ex-soldate devenue tueuse à gages. Elle possédait un physique très imposant et une personnalité intrépide, en plus de se vêtir comme un homme. Experte dans les techniques d’auto-défense et dans le maniement des armes à feu, elle pouvait flanquer une raclée à n’importe quel homme costaud et armé. Après un bref échange au téléphone, Jack et Barbie se donnèrent rendez-vous dans sa chambre d’hôtel. La tueuse manifesta son désir de participer à la mission de l’assassin après que celui-ci lui eut exposé son histoire. Ensemble, ils échafaudèrent un plan pour parvenir à pénétrer le domaine du pasteur : forcer la grille du domaine, éliminer ses mercenaires et quiconque se trouvant sur leur chemin et, par la suite, Jack irait tuer Larry et délivrer son Johnny. Ils prévirent exécuter ce plan la journée suivante lorsqu’ils allaient se rejoindre à leur lieu de rencontre situé près de la grille donnant accès au domaine du pasteur Larry.

Le jour d’après, Barbie et Jack se retrouvèrent à l’endroit prévu, soit un garage situé à quelques pâtés de maison du domicile de Larry. L’ex-soldate avait emmené quelques unes de ses anciennes consœurs de l’armée en guise d’aide supplémentaire. L’opération se déroula comme il fut prévu : Jack, Barbie et ses copines ex-militaires firent sauter la grille et affrontèrent les mercenaires de Larry postés sur le terrain du domaine; la tueuse et ses copines utilisèrent leurs poings et leur arsenal d’armes à feu, tandis que Jack se servit de ses talents de ninja ainsi que de son revolver et de ses saïs pour se débarrasser de ces encombrants mercenaires l’empêchant d’accéder à Larry Strait.

ninja-gai-tuer-larry-revanche-lgbt-homosexuels-4Pendant que les combats entre Barbie et ses congénères ainsi que les mercenaires se poursuivirent, le tueur gai s’introduisit dans la luxueuse maison du pasteur, grâce à ses étoiles shuriken qu’il lança dans la vitre de la porte-patio de sa large terrasse pour la briser en mille morceaux. Malgré le déclenchement du système d’alarme, Jack parcourut la vaste demeure pour trouver Larry Strait au plus vite. Il le trouva dans son immense donjon, alors qu’il s’apprêtait à torturer le pauvre Johnny. Ce dernier était  attaché contre une chaise avec des fils barbelés et était incapable de parler à cause d’une boule placée sur sa bouche et maintenu par des sangles.

–          Je t’attendais, petite pédale tueuse. Je m’apprêtais à tuer ton copain pour ensuite t’éliminer à ton tour. Je dois expier vos péchés de sodomite à tous les deux, lança Larry.

–          Sale fils de pute! Je vais vous liquider avant que vous touchiez à mon chéri, hurla Jack.

Sur ces mots, il projeta ses deux saïs en direction du pasteur. Toutefois, il ne savait pas que Larry maîtrisait parfaitement les techniques du ninjutsu. Il vit le pasteur esquiver ses saïs qui se fracassèrent contre le mur de pierres du donjon. Aussi dégaina-t-il son katana, prêt à affronter le pasteur dans un duel sans merci.

–          Si tu veux jouer au samouraï, accepte de mourir comme un samouraï, sale pédé, se moqua Larry.

–          Je vais vous tuer et dissoudre votre Église de merde, rétorqua Jack.

Armés de leurs katanas respectifs, le pasteur et l’assassin se livrèrent à un duel impitoyable durant lequel ils s’infligèrent des blessures sérieuses. Faisant fi de la douleur et du sang s’échappant de leurs plaies, les protagonistes continuèrent le combat jusqu’à ce que, dans un ultime mouvement de katana, Jack réussisse à couper à tête de Larry. Après s’être délecté de sa victoire, Jack s’empressa de libérer Johnny en défaisant ses liens.

–          Mon chéri! Je suis si content de te retrouver! Excuse-moi, éructa Johnny entre deux sanglots de joie.

–          C’est à moi de m’excuser auprès de toi pour avoir failli à ta sécurité et à celle des enfants en raison de mon métier dangereux, le rassura Jack.

ninja-gai-tuer-larry-revanche-lgbt-homosexuels-5Après ces retrouvailles émouvantes, les amoureux partirent retrouver Barbie et ses amies qui avaient massacré la petite armée personnelle du pasteur et des membres de l’Église venus prêter main forte à cette dernière. Ils retournèrent tous ensemble en Californie, non sans avoir tous reçu des soins médicaux.

Finalement, une semaine après la mort du pasteur Larry Strait, l’Église évangélique No Rainbows implosa à cause d’une querelle surmédiatisée entre ses membres pour savoir qui allait succéder au défunt pasteur. Devant cela, tous les LGBT à travers les États-Unis poussèrent un soupir de soulagement, affirmant que les crimes homophobes de cette organisation à leur encontre appartenaient désormais au passé. Du côté de Johnny et Jack, ce dernier cessa son métier d’assassin professionnel, déménagea sa famille en Alaska en procurant, à chacun de ses membres, une nouvelle identité. Ainsi se termina la vie violente de Jack Jinx. Il allait enfin goûter à une existence paisible en tant qu’époux et père d’une famille homoparentale, comme il le souhaitait.