Des photos pour être solidaire des itinérants à Montréal
Les itinérants à Montréal
Corrid’Art, galerie créée pour les artistes féminines par Compagnie F, organise une exposition de photographies intitulée « Un regard solidaire sur l’Itinérance ». Cette exposition lève le voile sur le quotidien des itinérants et veut nous sensibiliser sur leur présence et leur vécu.
Lorsque nous nous déplaçons à travers Montréal, nous croisons des itinérants sur le coin d’une rue, devant un magasin ou dans le métro à l’occasion. La plupart du temps, nous ne faisons que peu ou pas attention à leur présence. Pourtant, ils font partie de notre société et vivent à proximité de nous.
Le spectacle de breakdance de Lazy Legz et son JC Stylez Crew : inspirant !
Connaissez-vous Luca « Lazy Legz » Patuelli ? Il est un b-boy très spécial malgré son handicap. Jeudile 19 avril, nous avons eu l’opportunité d’assister à un spectacle tout aussi spécial que Lazy Legz.
Nous avons assisté au spectacle de fin d’année présenté à la polyvalente spécialisée Joseph-Charbonneau, dans Villeray, avec son groupe de breakdancers, le JC Stylez Crew. Ils arboraient tous un chandail avec la devise du b-boy, soit « Pas d’excuses, pas de limites ».
Lazy Legz a enseigné le breakdance aux étudiants handicapés de la polyvalente qui forment le JC Stylez Crew. Le spectacle est le fruit d’une grande préparation dont la supervision a été assurée par Lise Breton, enseignante et initiatrice du projet.
Sous la musique du DJ Mana, le spectacle a commencé d’abord par la prestation des b-boys et b-girls professionnels Scramble Legz, Frankie, Johnny, City, Lynx et Dingo venus pour réchauffer la foule. Ensuite, Lazy Legz s’est avancé au milieu de la piste de danse afin d’exécuter des figures de style de breakdance. Il faisait des mouvements de danse absolument impressionnants, ses béquilles y jouant un rôle très actif.
Par la suite se sont mis en action les danseurs du JC Stylez Crew. Ils se sont illustrés à tour de rôle dans des chorégraphies en solo, en duo ou en groupe. Ce fut très émouvant de voir ces b-boys et ces b-girls se démarquer avec leur propre style de breakdance, et ce, à la mesure de leurs capacités physiques, de leurs forces et avec beaucoup de confiance et d’attitude. Avec leur fauteuil roulant, leur marchette ou leurs béquilles, ils ont offert une nouvelle dimension à cette danse, dimension où il n’est pas nécessaire d’être en parfaite condition physique pour pratiquer l’art du breakdance. Lazy Legz assurait l’animation entre les performances.
À la fin du spectacle, un documentaire projeté sur scène montrait le processus de préparation des breakdancers pour le spectacle. Sur scène comme dans la vidéo, nous pouvions constater toute la passion qui habitait chacun des b-boys et des b-girls pour cet art qui leur a permis de sortir de leur coquille et de s’épanouir au grand jour.
Nous pouvons nous intéresser au destin de ces jeunes d’ici quelques années. Et puisque Lazy Legz doit souvent voyager pour ses mandats professionnels de b-boy, Dingo et Lynx ont pris sa relève et continuent d’enseigner le breakdance à ces jeunes artistes. Comme le dit si bien la devise de Lazy Legz pour ces jeunes, « Pas d’excuse, pas de limites ».