7 raisons de ne pas choisir le déménageur au plus bas prix

Nous sommes en pleine période de l’année durant laquelle beaucoup de Québécois changent de domicile. Si vous êtes dans cette situation, vous cherchez de l’aide pour votre déménagement.

Pour plusieurs d’entre vous qui comptez plutôt sur des déménageurs plutôt que la famille et les amis, vous avez un budget limité pour votre déménagement. Si vous trouvez un déménageur qui vous offre un bas prix incroyable, vous vous dites que c’est trop beau pour être vrai. Et, la plupart du temps, ça l’est. Voici 7 raisons pourquoi il est déconseillé de choisir le déménageur au plus bas prix.

Un déménagement au Québec. Source: Claude Boucher pour Wikipédia (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/de/Demenagement_quebec1.jpg)

Ce n’est pas une entreprise reconnue

Il y a des individus sans scrupules qui peuvent s’improviser déménageurs durant cette période de l’année. Selon le Bureau de la concurrence du Canada, « les déménageurs malhonnêtes trouvent leurs victimes sur les sites Web populaires de petites annonces, tels que Kijiji ou Craigslist ».

Si elles n’offrent qu’un nom et un numéro de téléphone avec leurs tarifs peu élevés, elles n’ont probablement pas les certifications nécessaires pour être une entreprise de déménagement reconnue comme celles émises par la Commission des transports du Québec, l’Office de certification commerciale du Québec, l’Association canadienne de déménageurs et l’homologation officielle émise par le Ministère du Travail du Québec. Ceci constitue un premier signal d’alarme.

Il n’a pas d’emplacement physique

Si le déménageur offrant un bas prix ne possède pas de licences, il y a des chances que l’emplacement de ses bureaux se révèle inexistant. Cet autre signal d’alarme indique également que vous avez potentiellement affaire à des fraudeurs.

Un article de La Presse, paru en 2013, relate les mésaventures de plusieurs personnes qui se sont fait flouer par des pseudo-entreprises de déménagement. Ceux-ci, à l’aide d’un simple camion et d’un numéro de téléphone, ont fait plusieurs victimes qui pensaient avoir trouvé leur déménageur idéal à peu de frais.

Malheureusement, puisque ces entreprises ne sont pas enregistrées, l’Office de la protection du consommateur (OPC) indique que les victimes ont peu de recours afin d’obtenir réparation. Surtout lorsqu’il est impossible de communiquer avec ces entreprises de déménagement ou de retrouver l’emplacement de leurs bureaux.

Ce n’est qu’une astuce marketing

Dans un des billets de son blogue, l’entreprise de déménagement Le Plan Pas Con demande comment « font ils [sic] pour être honnêtes [sic] […] avec ces tarifs annoncés, si commerce il y a ». Elle stipule que « c’est souvent du tape à l’œil [sic] ou de la “pogne” publicitaire afin de vous faire signer un contrat pour votre déménagement ».

En droite ligne avec les astuces imaginées par les arnaqueurs pour piéger des consommateurs faisant appel à leurs services à bas prix pour leur déménagement. Site web bien conçu, offres alléchantes, promotions et rabais, tout a été créé par ces entreprises pour attirer des clients qui ne prennent pas nécessairement le temps de bien chercher leur déménageur.

Ils proposent un contrat verbal

Si Le Plan Pas Con affirme que ces déménageurs cherchent à vous faire signer un contrat en vous présentant leurs tarifs très avantageux, ce ne sera pas nécessairement le cas lors de votre premier contact avec eux. Ils misent plutôt sur une entente verbale.

Selon le Bureau de la concurrence du Canada, il est possible que « les fraudeurs traitent avec vous par téléphone, insistant sur le fait qu’un contrat verbal est suffisant et que la copie papier peut être signée le jour du déménagement ». Les abus débutent lorsque les déménageurs vous présentent un contrat fort différent par rapport à ce que vous avez discuté au téléphone, et ce, lors du grand jour de votre déménagement.

Il y a des frais cachés

En vous présentant un contrat écrit ayant peu à voir avec les éléments discutés préalablement au téléphone, ces déménageurs vous réservent des surprises. Ces surprises, loin d’être agréables, font augmenter le coût de la facture de votre déménagement.

Le Bureau de la concurrence du Canada révèle que ces entreprises de déménagement ajoutent « des clauses non prévues et accumulant les frais supplémentaires, par exemple pour l’entreposage et le ramassage ». Ces frais cachés font en sorte que le coût peu élevé de départ se transforme en facture salée pour votre déménagement.

Vos meubles et vos effets personnels risquent d’écoper

Si vous refusez d’acquitter les frais supplémentaires non prévus sur la facture, les déménageurs peuvent vous laisser tomber le jour de votre changement d’adresse. Pire encore, ils peuvent endommager vos meubles et vos effets personnels lors du transport de ceux-ci ou bien carrément vous les confisquer jusqu’à ce que vous leur ayez versé la somme réclamée.

L’article de La Presse de 2013 est un exemple des histoires d’horreur vécues par des consommateurs ayant cru faire une bonne affaire avec certains déménageurs. Par exemple, une femme de La Prairie a témoigné de son déménagement catastrophique pendant lequel ses meubles et appareils électroniques ont été endommagés. Elle a même dû payer des frais supplémentaires pour le déchargement du camion de déménagement.

Vous recevez une prestation de qualité moindre pour votre déménagement

En plus de risquer de devoir payer une facture plus élevée que le bas prix de départ, les entreprises de déménagement peuvent livrer un service de moindre qualité. Le temps requis pour le déplacement de vos effets d’un domicile à l’autre peut s’avérer également plus élevé.

Dans un billet du blogue, l’entreprise française de déménagement Nextories affirme qu’« un prix plus faible peut signifier une équipe moins conséquente, et potentiellement une prestation de moins bonne qualité (moins de déménageurs = plus de fatigue = plus de casse) ». Alors, mieux vaut donc investir davantage pour un service de déménagement sérieux et professionnel.

En somme, pour des raisons liées à la certification, aux faux-semblants, à l’absence de fiabilité, aux frais cachés et à un service de moindre qualité, il est fortement déconseillé d’opter pour des entreprises de déménagement qui promettent les plus bas prix qui soient. D’autant plus qu’un déménagement est stressant en soi!

Afin de changer de logis en ayant l’esprit tranquille, il est recommandé de bien choisir son entreprise de déménagement en vérifiant sa certification et les avis sur celle-ci. Demandez aussi une estimation, sur papier, de l’ensemble des frais à encourir pour votre déménagement. Vous aurez ainsi un meilleur rapport qualité/prix et non une aubaine trop belle pour être vraie.

Journée internationale pour les droits des femmes ou pourquoi le féminisme est toujours nécessaire

Journée internationale pour les droits des femmes

Pourquoi le féminisme est encore nécessaire

Bonne Journée internationale pour les droits des femmes! Ce billet a pour but de rappeler pourquoi le féminisme est encore nécessaire, surtout lorsqu’on est une femme et qu’on détient un poste de pouvoir.

Anders Turgeon, Dossiers Société et Féminisme

manifestation-journee-internationale-droits-femmes-parisJe reprends ici un commentaire que j’avais laissé sur un billet du blog de droite Les Analystes. Même si ce billet concernait le Conseil du statut de la femme, il s’applique également au maintien du féminisme dans son ensemble, élément qui guide les actions de l’organisme gouvernemental.

Le voici:

Bonsoir M. Sénéchal,

Je suis loin d’être en accord avec votre propos. Le Québec a fait des pas de géant pour ce qui est de la place des femmes dans la société contrairement à bien d’autres États dans le monde, mais l’égalité hommes-femmes est loin d’être acquise comme vous le prétendez.

Les exemples ne manquent pas:Graffiti-feminisme-par-Sweetsofa-Flickr
1. Combien de femmes sont à la tête d’entreprises?
2. On en demande toujours plus aux femmes qu’aux hommes pour le même type de travail.
3. Les femmes sont plus susceptibles d’êtres critiquées que les hommes sur leur travail, leur apparence, leur vie de famille, leur sexualité, etc. (http://www.fastcompany.com/3034895/strong-female-lead/the-one-word-men-never-see-in-their-performance-reviews)
4. Il est mal vu pour une femme de se dire féministe comme vous le démontrez dans votre billet, sous peine de se faire traiter de féminazie, de frustrée, de salope, etc. Pourquoi en est-il ainsi dans notre société où l’égalité hommes-femmes serait supposément atteinte?
5. Combien de femmes sont susceptibles de se faire apostropher ou agresser sur la rue? (Ça rejoint ce que vous parliez à propos de la violence faite aux femmes.)
6. Pourquoi le corps des femmes sont encore utilisés pour vendre n’importe quoi?
7. Pourquoi un grand nombre de femmes est susceptible de vivre dans la pauvreté avec un emploi précaire et/ou en étant chef de famille monoparentale?

Par conséquent, je suis pour le maintien du Conseil du Statut de la femme. Ce n’est pas en réalisant cette économie de pacotille que le gouvernement Couillard est susceptible d’atteindre l’équilibre budgétaire. Ça prend de vrais économies comme celles que vous mentionnez dans vos deux précédents billets.

En somme, malgré ce que peuvent en dire Lise Thériault, Éric Duhaime et compagnie, la Journée internationale pour les droits des femmes sert à nous rappeler qu’en dépit des avancées notables pour les droits des femmes, l’égalité est loin d’être encore acquise. Le féminisme sert à nous rappeler cela.

François Lambert et les luxes des BS

Je me suis tu jusqu’à maintenant sur ma situation de (maintenant ex-) BS. J’y ai été, car je n’arrivais pas à me trouver un emploi dans mon domaine de prédilection, c’est-à-dire la rédaction. Et je ne fais pas partie de ceux qui, pour délaisser le bien-être social, acceptent n’importe quel boulot. Je vaux plus qu’un emploi au salaire minimum, rendu à mon âge (30 ans). Cependant, je brise le silence sur mes années de BS et ma situation financière actuelle. À mon tour, j’ai décidé de m’exprimer sur la controverse engendrée par l’homme d’affaire et membre du panel de Dans l’œil du dragon François Lambert, dit celui qui semble vouloir faire taire ses détracteurs avec sa quasi-poursuite envers la blogueuse Bianca Longpré.

François Lambert FacebookJ’ai tenté de décrocher un emploi de rédacteur malgré ma situation de personne « sans contrainte sévère ». Pourtant, rien n’y a fait. Les employeurs ne me rappelaient pas. Alors, l’Aide sociale demeure la meilleure aide de dernier recours afin de pouvoir payer ses factures et son transport. Et je ne suis pas inactif pour autant : je viens de terminer un certificat en Rédaction à l’Université de Montréal (il fait partie d’un baccalauréat par cumul de certificats que je veux faire d’ici les cinq prochaines années) entrepris il y a trois ans à temps partiel. Je suis également devenu rédacteur pigiste bénévole pour le site web HollywoodPQ.com; j’accepte les mandats rédactionnels qu’on me confie ponctuellement. J’ai aussi entrepris une attestation d’études collégiales (AEC) en Stratégies et animation de réseaux sociaux (SARS), entreprise le 9 février dernier (je la complète le 23 octobre prochain). Je l’effectue par le biais du web grâce à Mastera, le service de formation continue du Cégep de Jonquière, en collaboration avec le Collège Bois-de-Boulogne. Bref, je suis loin du cliché du BS qui ne fait rien!

Alors, lorsque j’ai pris connaissance de ce post sur le Facebook de François Lambert, j’ai bondi :

Bénéficiaires de l’aide sociale, restez au Québec!

Les Boubou Macoutes du temps de Robert Bourassa seraient des anges s’ils étaient au Kansas.

Vous en voulez des mesures de contrôles?

Le Kansas va voter une loi sur l’utilisation des fonds pour les gens vivant de l’aide sociale, voici quelques règles :

1— impossibilité de retirer plus de 25 $/jour
2— Ne pas se faire faire de « body piercings », massages, allez dans un spa, s’acheter des cigarettes, se faire poser des ongles,
3 — s’acheter de la lingerie
4— Payez pour des services de médium

Ce n’est pas fini

5— Dépenser des fonds dans des bars de danseuses
6— D’aller au Casino et ses dérivés

Et ils ne sont pas seuls, l’État du Missouri en rajoute : ne pas acheter de liqueurs, de chips pour ceux qui reçoivent de l’aide pour acheter de la bouffe.

Au Québec, il sera maintenant interdit de s’absenter plus de 15 jours du pays pour ceux qui reçoivent de l’aide sociale… on est loin des mesures drastiques..

L’assistance sociale est une aide temporaire et devrait être justement temporaire et même si je trouve les mesures un peu extrêmes, ça fait réfléchir. Au Québec, 59 % des gens recevant de l’aide sociale n’ont pas de contrainte à l’emploi.

Si j’aidais quelqu’un personnellement à se sortir du trou, je serai déçu de savoir qu’elle utilise l’argent reçu pour se payer du « luxe » pourquoi cela devrait être différent pour les gouvernements?

Poser la question, c’est y répondre!

Heureusement que ma mère me permet de rester avec elle, car avec un chèque de un peu moins que 550 $ par L'Aide sociale mois, je ne vais pas « chier » loin avec ça! Ayant été pendant plusieurs années sur l’Aide sociale lorsque j’étais un enfant, ma mère comprend ma situation de BS. Elle me permet d’habiter avec elle tant et aussi longtemps que je n’aurai pas de bon boulot et que je ne me serai pas constitué une assez bonne santé financière pour habiter seul; je suis donc un tanguy par défaut! Cela dit, sûrement que François Lambert considérerait mes dépenses mensuelles comme du luxe : cellulaire, VISA (j’ai abusé du crédit il y a quelques années, ce qui m’a servi de leçon), assurance-vie, versement sur mon prêt lors de mes études collégiales, Netflix, abonnement au Devoir, le transport en commun, etc. Sans oublier mes dépenses actuelles pour mon AEC en SARS… Je réponds à François Lambert : « Ouais pis? ». Ce n’est pas parce que j’étais sur l’Aide sociale, il n’y a pas encore si longtemps, que je devrais vivre comme un ascète : j’estime avoir droit aux mêmes commodités et aux mêmes petits plaisirs de la vie que ceux qui travaillent. Après tout, grâce à l’aide financière des contribuables québécois, je peux aussi consommer et faire tourner l’économie. Les anti-BS n’ont pas pensé à ça!

Cependant, même si je ne suis plus sur le BS, ce n’est pas parce que j’ai mis fin à cette aide. Je n’y ai plus droit en raison de mon statut actuel d’étudiant à temps plein à l’AEC en SARS. Il y est indiqué noir sur blanc à l’article 7 de la Loi sur l’Aide sociale. En conséquence, puisque je ne peux pas travailler à temps plein pour subvenir à tous mes besoins, je dois me tourner vers les prêts et bourses afin de subsister pendant 8 mois. Et faire une demande à l’Aide financière aux études n’est pas aisé : il faut fournir beaucoup de documents dont je questionne la pertinence de certains d’entre eux. Parmi ces derniers, notons des attestations délivrées par Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), une lettre du propriétaire ou une copie du bail du logement que ma mère partage avec moi et une preuve de non-résidence chez les parents (en dehors du cégep, j’ai toujours habité avec ma mère)! Définitivement, j’ai besoin de davantage de renseignements, car faire une demande à l’Aide financière aux études n’est pas une partie de plaisir…

En somme, voilà pourquoi la déclaration de François Lambert sur les assistés sociaux, gracieuseté de son Facebook, m’a fait sourciller. Compte tenu de mon témoignage sur ma propre situation de (maintenant ex-) BS et mon recours actuellement aux prêts et bourses qui ne se fait pas sans encombres. Maintenant que j’ai critiqué l’opinion de François Lambert sur les BS, va-t-il m’envoyer une mise en demeure, avec risques de poursuite, comme il l’a fait avec Bianca Longpré? Je préférerais mieux qu’il m’offre un stage d’un mois (avec possibilités d’emploi) en tant que gestionnaire de communautés, pour la fin de mon AEC en SARS, dans la semaine du 28 septembre prochain…

Chats abandonnés dans les rues de Montréal

Chats errants à Montréal

Abandonner son félin

Manque de responsabilisation chez les propriétaires de chats, abandons, absence de stérilisation. Toutes ces causes expliquent pourquoi les chats se retrouvent nombreux à errer à la grandeur de Montréal.

Anders Turgeon

Chats abandonnés errants. Crédit: Sunny Ripert, Flickr« La période de déménagement [en juin et juillet] ne représente pas la plus importante période [pour les abandons de chats]. Beaucoup de gens laissent leur chat dans la rue durant le temps des fêtes. » Jade Marcoux, directrice du service à la clientèle à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal, révèle ce fait surprenant.

Ainsi, en période de déménagement comme en décembre, beaucoup de chats sont abandonnés par leurs propriétaires. À cause du manque d’engagement lors de l’acquisition d’un chat ainsi que d’un manque de stérilisation par beaucoup de leurs propriétaires, ils se retrouvent nombreux à errer à la grandeur de Montréal à chaque année. Et bien des questions subsistent sur le pourquoi de cette situation.

Selon Mme Marcoux, l’une des principales raisons découlant de l’augmentation du nombre de chats errants réside dans notre manière d’envisager l’arrivée d’un chat dans notre foyer. Au lieu de s’engager à long terme en adoptant un chat, leurs nouveaux propriétaires ne se préparent pas assez à leur venue. Ils ne saisissent pas l’importance de leurs besoins, ne s’occupent pas assez d’eux et ne tiennent pas compte des imprévus pouvant survenir dans leur quotidien : déménagement, nouvel enfant, voyages, etc.

« À la SPCA, nous ne disons jamais « on achète un animal » mais plutôt « on adopte un animal ». En changeant le verbe, notre attitude envers les animaux de compagnie se modifie », précise Mme Marcoux. Elle établit un parallèle avec un enfant qu’une personne désire adopter : elle prend l’engagement de subvenir à tous ses besoins jusqu’à l’âge de 18 ans. Pour elle, le même genre de « contrat social » implicite lie un chat à son propriétaire. Ce dernier s’engage à s’occuper du félin jusqu’à la fin de ses jours et à lui fournir tout ce dont il a besoin : un toit, de la nourriture, de l’affection, des soins de santé, etc.

Acquérir un chat sans « contrat social »

Toutefois, de nombreux maîtres n’envisagent pas l’acquisition d’un chat selon ce « contrat social ». « Bien des gens minimisent le Chat errant abandonné Crédit Heavensabove Flickrniveau important de responsabilités que requiert l’adoption d’un chat », se désole Mme Marcoux. Elle dénonce également « l’achat spontané de cadeaux animaux » sans que le receveur de ce présent soit préparé à affronter à prendre en charge les obligations inhérentes à l’acquisition d’un nouvel animal de compagnie. La Société québécoise pour la défense des animaux (SQDA) révèle que 45% à 50% des Montréalais possèdent un animal domestique et qu’ils le conservent 19 mois en moyenne. Pourtant, l’espérance de vie d’un chat d’intérieur dépasse les 10 ans, selon l’organisme spécialisé dans les droits des animaux.

Les raisons justifiant qu’une personne doive se départir de son chat, incluant un déménagement et les tracas liés aux temps des Fêtes, sont nombreuses : surtravail, emploi du temps chargé, etc. Ce qui n’empêche pas Alain DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent, de mettre en garde ceux désirant se départir de leur chat: « Votre animal se retrouvera sans-abri sans votre aide. Ne l’abandonnez pas dans la rue en espérant qu’un bon Samaritain s’en occupera ». Pourtant, Mme Marcoux fait valoir que la SPCA continue de recevoir entre 14 000 et 15 000 chats (et chiens) par année. De ce nombre, 55 % de ces félins provient de la rue.

Stérilisation des chats errants

Parmi les chats errant dans les rues et ruelles de Montréal, beaucoup d’entre eux sont non castrés se reproduisent rapidement et en grand nombre.

« [À l’image des autres animaux domestiques], les chats s’avèrent inconscients du problème de surpopulation féline dans les rues de Montréal. Biologiquement, ils sont conçus pour engendrer une descendance qui perpétue leur espèce et la rend solide », explique Mme Marcoux.

Chat errant abandonné stray cat. Crédit: Normski's, FlickrAux chats errants se reproduisant entre eux s’ajoutent ceux dont les propriétaires les laissent aller à l’extérieur en étant non stérilisés. À leur tour, ces chats domestiques « engendrent beaucoup de chatons voués à une vie sans propriétaires, à l’extérieur. La SPCA a calculé que deux chats non stérilisés engendrent 12 chatons par année en moyenne. Ils engendrent donc 6 couples qui se reproduisent à leur tour. Au bout de 5 ans, ce couple de chats aura donné naissance à environ 15 000 chatons. « Leur qualité et espérance de vie s’en trouve affectée [passant de 15 à 5 ans au plus]. Ils naissent sauvages et vivent dans des conditions précaires, [devant affronter le froid, la faim et les blessures] », s’attriste Mme Marcoux. Ces chats sauvages ou malades en surnombre, lorsqu’ils sont capturés, risquent l’euthanasie. Toutefois, elle ajoute qu’en stérilisant les chats abandonnés et en convainquant les propriétaires de félins de procéder de même, « nous les empêchons de grossir davantage la population de chats errants. Parce qu’en dépit du fait qu’ils ne peuvent pas être adoptés, cela ne signifie pas qu’il faille les euthanasier. »

La SPCA et d’autres acteurs impliqués dans la lutte contre l’errance féline souhaitent sensibiliser davantage la population montréalaise au sort de ces chats sans domicile. Ruth Pike, une résidante du quartier Notre-Dame-de-Grâce et l’une des administratrices du groupe Action pour un service animalier public (ASAP), a créé le projet Mackenzie en collaboration avec la SPCA. Ce projet consiste à capturer des chats errants, à les castrer et à les ramener à leur emplacement d’origine.

Par conséquent, plus les chats abandonnés menant une vie d’errance sont stérilisés, moins ils pourront se reproduire. Leur nombre diminue graduellement dans les rues et ruelles montréalaises. Malgré cela, Mme Marcoux estime que « à l’image de la problématique du VIH et du SIDA, du travail reste à être accompli afin de sensibiliser et d’éduquer la population au phénomène des chats errants. Même si il est possible de le contrôler par la stérilisation, le nombre de chats abandonnés et errants ne cesse de croître. »

En somme, de la responsabilisation des gens lors de l’acquisition d’un chat ainsi que de la stérilisation de masse (pour les chats de rue)Chat errant abandonné stray cat. Crédit: Demoose, Flickr ou individuelle (pour les chats domestiques) dépend le nombre de chats abandonnés vagabondant dans les rues et ruelles de la métropole. Même s’ils se comptent encore par milliers chaque année, la SPCA ainsi que des particuliers comme Mme Pike et d’autres organismes voués au bien-être animal travaillent fort afin de sensibiliser la population montréalaise à ce phénomène.

Enfin, Mme Marcoux croit qu’il se révèle impossible de contrôler les comportements des propriétaires de chats et de les forcer à castrer leur compagnon à quatre pattes. Quant à Mme Pike, elle croit que des lois punissant les abandons et la vente d’animaux de compagnie contribueraient à contrôler la surpopulation féline errante.

Les Services immobiliers Bond: des propriétaires arnaqueurs

Recherche d’un logement

Se faire fourrer par les Services immobiliers Bond

Vous êtes en pleine recherche pour vous trouver un nouveau logement dans le tout-Montréal? Eh bien, si vous tombez sur un logement dans un immeuble dont le propriétaire est l’entreprise Services immobiliers Bond, je ne vous conseille pas de signer un bail avec eux.  Voici pourquoi.

Anders Turgeon

les-services-immobiliers-bond-des-proprietaires-de-logements-arnaqueursMoi et ma mère vivons présentement au sein du quartier Rosemont dans un immeuble à logements détenu par les Services immobiliers Bond. Notre immeuble est situé sur la 25e avenue – à l’est du boulevard Pie-IX – entre les rues Saint-Zotique et Bélanger. Il a été acquis il y a maintenant presque 2 ans par les Services immobiliers Bond après avoir été détenu par un particulier possédant plusieurs logements. Depuis que les Services immobiliers Bond sont propriétaires, rien ne va plus dans l’immeuble.

D’abord, je me dois de mentionner que nous n’en avons pas pour notre argent. Les Services immobiliers Bond ne se donnent pas la peine de fournir à leurs locataires des services dignes de ce nom. Parmi ces services que nous, locataires, ne bénéficions pas et qui seraient pourtant non négligeables, mentionnons:

  • l’absence du service de conciergerie adéquat: aucun concierge résidant dans l’immeuble et celui qui tient lieu de pseudo-concierge néglige l’entretien de l’immeuble;
  • un service de buanderie déficient: des sécheuses brisées ou
  • des logements mal isolés
  • aucune personne disponible s’il y a un bris mineur (poêle ou réfrigérateur) ou majeur (plomberie);

Les Services immobiliers Bond sont aussi cupides et ne se soucient guère de leurs locataires.les-services-immobiliers-bond-des-proprietaires-de-logements-arnaqueurs-logo

Et que dire de nos voisins, à qui les Services immobiliers Bond ont fait signer un bail. Moi et ma mère, qui sommes des locataires peu dérangeants, nous nous faisons harceler par ces voisins intolérants ou mentalement dérangés.